« Rétribution ou non, j’irai chercher leurs entrailles jusqu’au bout du monde. Ces créatures n’ont rien à faire sur nos terres. Une engeance maléfique qu’il me faut exterminer à mon échelle. Je n’ai pas besoin d’aide, je n’ai pas besoin d’alliés et encore moins de cette armée qui n’a pas su nous protéger de la première tragédie. Je me porte bien seul, croyez-le ou non. »
« Puisque je vous le dis. Il n’y a pas plus beaux corps et visages que le sien. Les nobles, la Cour… tous se battent pour l’avoir à leurs côtés ne serait-ce qu’une seule nuit. Comme s’il y avait quelque chose de… mystique, à son sujet. Les secrets de l’entièreté de la Châtellerie ne sont plus si bien gardés une fois la tête posée sur un oreiller, vous savez. J’ai même entendu dire que certains prévoyaient de le.la demander en mariage… Imaginez le nombre de pièces d’or que l’on pourrait se faire rien qu’en demandant une rançon. » [Lieu de vie : Châtellerie de Havrecœur / Rune Sensorielle]
« Encore ? Il n’en a pas marre à la fin ? Tous les soirs, c’est la même chose. Il court dans les rues et hurle dans tous les Remparts qu’il a vu quelque chose. Je n’ai jamais bien compris quoi. Son discours change constamment ! Un coup, c’est une bête féroce, un coup c’est une apparition divine du Chaos lui-même… Folie ou malédiction ? Que fait sa famille ? En y repensant, je ne crois pas l’avoir déjà entendu parler d’un foyer… » [Sans domicile fixe / Adaptable à tous les genres / Plus de précisions en MP]
« J’ai été trop téméraire. J’ai payé le prix de ma bravoure. Les Abysses… Je les ai vues. Bien que j’aie survécu à ces horreurs, je suis aujourd’hui incapable de me battre de nouveau. Mon rêve, mes ambitions, mon avenir… Tout s’est envolé le jour où cette chose a levé les griffes sur moi. » [Proposé par Azeltorn]
« Ah ? Tu plaisantes ?! C’est la plus belle voix de Havrecoeur ! À chaque représentation, les spectateurs sont en pâmoison, applaudissent jusqu’à s’en faire rougir les mains. Ça n'a rien à voir avec les bardes tocards qu’on croise dans la rue, là c’est du haut niveau. On se l’arrache partout, oh c’est sûr, elle doit en voir du beau monde ! Des représentations par-ci, des prestations privées par là, tout le monde la connaît. Une telle popularité, ça ouvre des portes, et ça remplit bien la bourse. Mais bon, je me demande s’il y aurait pas une petite idée derrière cette jolie petite tête. » [Adaptable à tous les genres]
« Vous êtes sous les ordres de Sa Majesté. Personne ne doit savoir. Vous devez vous infiltrer dans toutes les strates de la population et récolter des informations. Personne ne doit savoir. Vous devez désamorcer les situations catastrophiques et nous partager des rapports quant à vos futures découvertes. Personne ne doit savoir. En tant que Maître-Espion, il est de votre devoir de vous rapprocher des personnalités de demain. Les aventuriers les plus compétents, les agitateurs, les penseurs et les ambitieux. Épargnez-nous quelques mauvaises surprises, voulez-vous ? Oh, et j’oubliais : Personne ne doit savoir. »
« Non, non, tout allait bien. Promis. Enfin, tout allait bien jusqu’à ce que mes peintures se mettent à agir étrangement. Ce n’est pas tout à fait de l’inspiration… plutôt comme un murmure, par-dessus mon épaule. Je me retrouve à peindre des paysages que je n’ai jamais vu, des événements qui ne se sont jamais passés. J’en ignore aussi la raison, mais je ne suis pas un vulgaire charlatan ! Je doute que Sa Majesté en personne s’intéresse aux œuvres d’un simple faussaire, hmpf ?! Peut-être que j’ai juste une excellente intuition, vous y avez pensé, à ça ? » [Rune Sensorielle / Adaptable à tous les genres]
« … »
« Mais si, un jour c’était un homme moustachu… et le lendemain… Je ne comprends pas. »
« Hmpf, tu te rappelles le petit enfant là ? Je sais pas pourquoi, j’ai eu des frissons quand je l’ai frôlé. »
« Si ! L’autre jour dans le cime- mais, enfin puisque je te le dis ! J’ai vu un brouillard, noir, qui se déplaçait contre le vent. Il a lézardé le long des tombes et s’est approché d’une pauvrette qui devait pleurer un défunt. Et là, le brouillard a disparu ! Oh bah je vais pas te mentir, quand j’ai vu ça j’ai décarré de l’autre côté vite fait bien fait sans d’mander mon reste. Mais personne me croit. »
« Deux orphelins dont l’apparence diffère en tous points. Deux orphelins pourtant liés par le sang, séparés à la naissance et dont le destin a été scellé dès leur venue au monde. Deux orphelins… une même malédiction. Je l’ai vu de mes propres yeux. S’ils n’ont aucune idée de leur existence mutuelle, il leur faudra pourtant se réunir pour conjurer le sort. Mais à quel prix ? »
L’un de mes plus sombres secrets réside dans ma propre nature. Contrairement à mes semblables, je ne me nourris ni d’animaux sauvages ni de rats. Si mon secret venait à être découvert, je serai certainement exécuté sur la place publique… ce n’est pas tous les jours que l’on apprend qu’un individu dont la génétique fait déjà frissonner la plupart de la population se trouve être cannibale.
Oui… Je ne sais l’expliquer, mais ma soif de sang se retourne contre les miens. Si mon gène s’est déclaré après mon adolescence, cette anomalie génétique m’a valu l’expulsion. Mes propres parents m’ont mis dehors et j’ai dû trouver un moyen de subsister par moi-même, et ce dès seize ans. J’espère avoir un jour trouver quelqu’un qui m’aidera à inverser le mal qui m’incombe. Il doit y avoir une explication, une solution, un sort permettant de me libérer de mon fardeau. » [Ethnie : Rejeton vampirique]
« Mon fils ? Je n’ai pas de fils. Il est mort à la naissance. Non, celui que vous avez vu gambader dans les ruelles n’est plus qu’un inconnu, à mes yeux. L’engeance du diable elle-même. Il n’est pas comme vous et moi, ne vous en approchez pas. Enfin, vous l’avez vu comme moi, non ? Cette queue démoniaque, cette peau rouge et… ses cornes ? Hm. Ce n’est rien… Pardon ? Qui… Qui vous a dit ça ?... Effectivement. Nous lui avons coupé les cornes à la naissance, pensant que cela règlerait le « problème ». Mais visiblement, la malédiction qui l’incombe n’en est pas une. Il est né ainsi et le restera. Quoi qu'il en soit, il n’est plus rien pour moi. Je n’aurais jamais élevé un véritable diable sous mon toit. » [Adaptable à n’importe quel genre.]
« La nuit dernière, vous avez oublié le trajet parcouru entre votre lieu de travail et votre lit. Il était tard, mais vous n’étiez pas si fatigué·e que cela ; pourtant, rien à faire. Un véritable trou noir. Le matin venu, votre peau était couverte de filets de sang. À bien réfléchir… Le mois dernier, il vous est arrivé la même chose. Vous jetez un œil à la lune. Sa beauté irradie la place de lumière. Plus que quelques minutes avant que vous ne soyez rentré.e chez vous… Mais soudainement, vous ne vous sentez plus très bien. »
« … et que l’une des huit runes ancestrales trouve son chemin jusqu’à cette nouvelle âme. [Vous gardez les yeux fermés, profitant du suspens afin de ne les rouvrir que lorsque les mages volontaires réagissent à la révélation de votre rune. Toutefois, cet étrange silence vous interpelle, vous rouvrez les yeux sans plus attendre et constatez qu’aucune rune n’a daigné s’inscrire sur votre grimoire. Les mages vous regardent avec incrédulité.] »
Depuis ce jour, vous êtes reparti du rituel de la Révélation avec un grimoire vierge et aucun sort. Vous pouvez toujours tenter de bluffer vos adversaires avec quelque menace, mais vous devez à tout prix garder cette particularité pour vous si vous ne voulez pas en payer le prix…
Depuis ce jour, nul ne comprend ce phénomène et vous tentez d’en apprendre la raison par vos propres moyens. Mais la seule chose que vous avez pu constater est qu’au lieu d’avoir deux sorts comme tous les nouveaux apprentis, vous n’en avez qu’un… Si c’est censé être un avantage, vous ne voyez pas bien comment.
« … l’air que nous respirons est naturellement gorgé de particules de mana… » Hm. Il n’y a rien que vous n’ayez pas lu des dizaines de fois au moins par ici. La Tour est votre sanctuaire, votre lieu de recueil mais surtout, votre lieu de travail. Nul ne connaît mieux les lieux que vous. Enfin… Si on omet l’aile interdite qui, par ailleurs, a le don de particulièrement vous intriguer.
« Je vous l’ai déjà dit cent fois. Le gouvernement vous a érigé médiateur. Vous les voyez, tous, dans les rues ; ils s’excitent à propos d’un sujet qui les divise et on n’est déjà pas passé loin de la catastrophe la dernière fois ! Tous en désaccord, tous contaminés par une paranoïa qui les tue à petit feu… J’vous l’dis, la prochaine fois, ils s’entretuent ! Vous devez émettre un avis neutre sur la situation, qui n’implique de choisir ni le savoir, ni la paix, ni la rétribution… Trouvez un moyen de les raisonner. »