Solitaire - Intéressé - Curieux - Malveillant - Egoïste - Travailleur - Méprisant - Faux - égocentrique - Avide - Hypocrite - Dirigeant - Fier - Ambitieux - Rusé - Fourbe - Appliqué - Observateur - Travailleur - Rat de bibliothèque - Intelligent - Prêt à tout - Studieux - Semble bien sous tout rapport - Logique - Méthodique - Opportuniste - Calculateur - Distant - Se lasse trop vite des gens - Cordial et garde son sang-froid en toute circonstance - Toute relation doit avoir un intérêt pour lui
Archéologue : Adepte du savoir des temps passés, tu as passé ta vie à tout apprendre sur les civilisations d'antan. Néanmoins, cela ne te suffit pas. Estimer quel âge a un bibelot, quelle était son utilisation, définir ce que représentait un lieu, ce n'est pas assez. Tu veux plus. Tu veux savoir tout ce qu'il s'est passé, tout ce que l'ère des braves comporte. L'archéologie et l'histoire sont des passions pour toi mais dans le fond elle représente un moyen de trouver du pouvoir, de trouver de quoi te renforcer.
Ancien gamin des rues : Plus jeune, tu as connu les vols à la tire, les courses-poursuites interminables, parfois, il fallait bien manger. Gardant un souvenir amer, tu n'as jamais oublié que la fuite était parfois la solution. T'as toujours mis un point d'honneur à garder une certaine forme, méprisant certains professeur bedonnant ayant du mal à se lever de leur bureau.
Observateur : Tu as toujours tout regardé, allant des gros bras qui pourraient être une potentielle menace en cas de vol, le professeur qui veillait à ce qu'aucun étudiant ne triche. La légère faille dans un objet qui risquait de tout faire s'écrouler. Tes yeux se sont habitués à toujours trouver des détails pouvant t'aider.
TW : Suicide, vol, maladie
Les champs ont bercé ton enfance, voyant toujours les remparts au loin, tes parents et toi n’ont pas vécu dans l’excès. Tu ne mangeais certes pas à ta faim mais ton foyer était riche en valeurs. Ton père et ta mère étaient de simples roturiers, cultivateurs, travaillant au champ toute la journée. Que ce soit sous la chaleur du soleil ou sous le froid de l’hiver, il ne manquait jamais au rendez. Houx, charrue, faux, t’as appris tout jeune à te servir de ces outils comme tu pouvais. Tu voulais parfois aider ta famille même si bien souvent, ton estomac te rappelait un certain manque.
T’as fini par faire quelques rencontres, du haut de tes 6 ans, des gamins un peu plus vieux des rues. Tu trainais avec eux, tu te sentais exister et eux savaient comment s’y prendre pour manger correctement. Les étals des marchands étaient là, devant ton nez, si libre d’accès. Au début, tu n’as pas voulu faire comme eux, puis tel un mouton, tu as suivi l’effet de foule, pourquoi vouloir déplaire à tes nouveaux amis ? Tout ça a commencé par une simple pomme, puis tu t’es diversifié, tu y as pris goût. Pourquoi se contenter d’une pomme quand on peut avoir tout le stock. T’étais doué, tu avais un don pour repérer les menaces potentielles. Ton œil était habitué à trouver les failles.
Tu n'as jamais répété ça à tes parents, tu savais très bien qu’ils désapprouveraient ce genre de méthode. Tu les voyais comme des modèles, se privant pour survivre le plus longtemps possible, mais dans un monde en reconstruction, ce n’était pas la survie qui t’intéressait, c’était vivre. Alors, régulièrement, tu prétextais devoir aider tes amis. Un objet attira ton attention, un manuscrit sur l’histoire de votre peuple, en soit, tu avais faim de savoir ? Et voler pour manger c’était une raison suffisante ? Tu t’emparas des notes, une main s’empara de la tienne, tu paniquas et tu te débattis comme un diable. T’as su t’enfuir et te cacher derrière le tonneau d’un marchand de vin. Après avoir vu passer quelques gardes, tu t’autorisas à rentrer chez toi pour dévorer ton nouveau trésor.
L’histoire te passionna, tu appris par cœur tout ce que pouvait t’apprendre ce manuscrit. Tes parents ont bien fini par t’interroger sur sa provenance, tu leur as toujours répété qu’un homme l’avait fait tomber par terre et était devenu introuvable avec toute la foule. Ce n’était que des mensonges, mais tu en avais l’habitude maintenant, tu étais même devenu familier avec cet art. Ils continuèrent leur vie simple, persuadés d’éduquer un petit ange intellectuel. Tu devins donc un féru d’histoire, t’essayas de t’avancer au maximum.
Les années passèrent, ta vie avait continué ainsi, tu volais ce dont tu avais besoin et tu revenais à la maison pour passer pour l’enfant prodige. Bien sûr, ils avaient des doutes mais l’amour que tu évoquais à leurs yeux dissimulait toutes les bavures que tu avais pu faire. Une toux, sèche, forte et qui dura un moment parvint à tes oreilles durant un repas, ton père malade, ne sut pas s’arrêter, il paraissait si faible. Ta mère fit venir un médecin, diagnostiquant une maladie incurable, tu ne comprenais pas. Comment cela était-il possible ? Comment pouvait-on permettre une pareille hérésie ? Tu étais faible, face à la mort. Depuis toujours, elle consume quiconque, enfin, c’est ce que tu crois. Comment l’éviter ? Comment ne pas finir dans un état pareil ? Le chagrin et la peur te consumèrent. La mort n’est pas la seule solution, il doit y avoir un moyen d’y échapper. Une seule option pour toi, trouver un moyen d’être plus puissant que la mort.
Des années plus tard, ta mère sombra dans le chagrin et la dépression. Chaque jour était de plus en plus sombre auprès d’elle, elle travaillait toujours, tu l’aidais le plus possible, jusqu’à ton admission à l’académie, ta passion te poussa à quitter le nid familial pour t’installer dans une école spécialisée dans l’histoire. T’impressionnas vite tes professeurs, tu voulais te faire un nom dans ce domaine. Ce que tu ignorais, c’est que pendant ce temps, ta chère mère avait décidé de mettre fin à ses jours, ne supportant plus la solitude, de ne plus voir son mari et de travailler pour deux, elle abandonna la vie. Tu la retrouvas quelques jours plus tard, la corde autour du cou. Tu ne mis pas en pause tes études, tu étais seul à l’enterrement, la pitié des autres tu n’en voulais pas.
Tu te renfermas, les autres ne te servaient à rien s’ils apportaient seulement de la peine. Ton monde devint pragmatique, un seul objectif, la puissance, le savoir. Tu avais songé à intégrer l’académie, mais tu t’exerçais en autodidacte, après tout, les sites de fouilles n’étaient pas forcément la porte d’à côté et on ne savait jamais sur qui on pourrait tomber, il faudrait que tu saches te défendre, tu en profitas pour tout apprendre sur la magie à l’aide des ouvrages disponibles.
Tu finissais majeur de ta promotion, ton ambition te faisait honneur. Une fois la cérémonie de remise des diplômes terminé, tu devins archéologue, ton but était de trouver des artéfacts intéressants, de retracer ou de formuler des hypothèses sur l’utilité d’un endroit. Souvent amené à consulter des livres à la tour, t’y as fais quelques connaissances. Petit à petit, tu te fis ta propre réputation en tant qu’historien, tu étais loin d’être célèbre comme Oregon Marthys mais ton nom commençait à s’ébruiter. L'ancien gamin des rues n'existait plus, la pauvreté, la faim, tout ça était derrière toi. Avec le temps, tu as quand même finit par ouvrir ton cœur, à un chat. Ingrat, pas câlin pour un sou, mesquin parfois, il te correspondait bien. Tu l’as appelé Henry, tu trouvais que ça lui allait bien.