Le danger n'est pas le seul ami auquel vous avez tourné le dos. Le frisson de l'aventure, l'exaltation d'une mission rondement menée, la perspective d'un avenir glorieux. A eux aussi, vous avez adressé vos adieux... Quoique ?
A l'orée de la forêt où vous avez élu domicile, vous vous promenez à la tombée de la nuit, l'esprit occupé par ces mêmes tribulations qui vous retirent un peu trop de temps de sommeil, ces derniers jours.
Votre cœur s'accélère, tandis que vous lisez dans le regard fou du malheureux toute l'angoisse et l'appréhension qu'il ressent. C'est une véritable urgence, vous en êtes certain.
...Mais que faire ?
Azeltorn revenait d'une expédition de chasse à travers les bois. Son épée était tachée du sang de la proie qu'il avait traquée.
Les rayons du soleil couchant filtraient à travers les feuilles de la forêt, créant un jeu de lumière et d'ombres sur le chemin du retour. Le calme apparent de la forêt était rompu par les bruits familiers des oiseaux et des rivières environnantes.
Alors qu'il marchait, Azeltorn était absorbé dans ses pensées, méditant sur la dualité entre sa vie actuelle au hameau et le désir latent d'une vie plus aventureuse. C'est dans cet état de réflexion que le jeune homme boueux l'interpella, apportant un élément de l'inconnu à sa routine bien établie.
Le chasseur sent son cœur s'accélérer à l'appel du jeune homme. L'appel à l'aventure, le frisson de l'inconnu, résonnent en lui comme un écho du passé. Malgré sa vie paisible et son rôle de protecteur du village, le désir de l'aventure reste ancré en lui. Il scrute le crépuscule qui enveloppe l'orée de la forêt, les souvenirs de ses jours de chevalier chevronné affluant dans son esprit.
Il adresse un regard sérieux au jeune homme boueux, signifiant qu'il est prêt à entendre le récit des événements au camp des bûcherons.
Il ajuste la sangle de son épée et ressent le poids rassurant de l'arc rudimentaire sur son épaule. La lueur d'une possible aventure danse dans ses yeux, même s'il comprend maintenant l'importance de ne pas foncer tète baissé. Il sait que chaque décision peut changer le cours de son existence, mais le devoir de protecteur aux abords de la foret est ancré en lui. Après tout, c'est le seul rôle qui lui reste.
MD : un homme interpelle Azeltorn afin d'aider des villageois en détresse.
Son explication est floue, mais vous comprenez que c'est du sérieux. Aucune créature naturelle ne correspond à cette description, votre expérience de chasseur ne trompe pas. Si un tel cauchemar existait réellement, nul doute que sa simple présence suffise à terroriser les citoyens. Un mélange de curiosité, d'impatience et d'appréhension s'entremêle au creux de votre âme, et vous sentez le frisson du combat de plus en plus palpable.
Seulement, vous ne vous battez plus pour l'exploit, mais pour protéger autrui. N'est-ce pas, Azeltorn ?
Le gamin bondit sur ses jambes, il semble attendre vos directives. Complètement perdu et conscient de son impuissance, il s'en remet à vous.
Azeltorn prend une profonde inspiration, absorbant les informations du jeune homme avec une attention silencieuse. Les détails confus et exagérés ne parviennent pas à masquer la véritable angoisse dans les yeux du garçon. Une créature inconnue, noire comme la suie, avec des griffes et des dents impressionnantes... L'inquiétude se creuse davantage sur le visage d'Azeltorn à mesure qu'il évalue la gravité de la situation.
Son esprit est partagé entre l'envie d'aider et la peur liée a sa dernière bataille, réactivée par le récit du jeune homme. Azeltorn se penche légèrement vers le gamin, posant une main rassurante sur son épaule.
Azeltorn se détache de lui, son regard se tournant vers la forêt sombre qui l'appelle. Il sait que c'est peut-être la confrontation avec l'inconnu qu'il avait évitée depuis longtemps. Son devoir est clair, et il s'engage vers le camp des bûcherons avec une détermination calme, prêt à affronter la créature qui pourrait menacer la quiétude du village.
MD :Azeltorn va aider les villageois en détresse.
Non, ce n'est rien. Rien de plus qu'un mauvais tour joué par votre esprit abimé.
Là ! Le camp de bûcheron. Vous jaillissez d'entre deux buissons et remarquez que les troncs des arbres ont été couchés sur le sol pour offrir de maigres barricades. Les visages sont blêmes, l'un d'entre eux est déjà au sol, et le reste se contente de brandir de frêles arcs en direction de la forêt épaisse.
Ils échangent alors un bref regard vers vous. Il y a tant de choses à prendre en compte. Le risque, le camp, le blessé. Se défendre, protéger, fuir.. Consolider la défense, combattre à l'aveuglette, essayer de faire fuir le monstre...
Ca tambourine dans vos tempes. Vous ne savez que faire, mais le temps vous est compté, car déjà commencez-vous à entendre les grognements rauques d'un monstre surpuissant. Là, à quelques mètres, tapi dans l'ombre. Il n'attend que le moment opportun pour faucher, vous le savez. Vous connaissez, ces choses là.
Azeltorn, conscient du danger imminent, canalise sa magie. Sa mains se lève en direction des buissones en mouvement. Des sarments émergent soudainement du sol,elles rampent au sol, se tordant et s'enchevêtrant pour former une barrière végétale devant le camp des bûcherons.
Les racines épaisses s'étendent rapidement, créant une barricade impromptue mais robuste. Les bûcherons, initialement désemparés, observent avec étonnement la croissance rapide de cette défense naturelle.
Juste à temps. Un grognement sinistre résonne à travers la forêt, et une ombre massive se profile à quelques mètres seulement.
Azeltorn fait signe aux bûcherons de fuir en direction du village.
Maintenant, l'ancien chevalier, doit prendre une décision rapide. Il peut tenter de maintenir le sort de sarments aussi longtemps que possible, permettant aux bûcherons de se replier, ou il peut choisir de se confronter directement à la bête, mettant sa vie en jeu pour protéger le camp.
Les tambourinements dans ses tempes s'intensifient alors que le dilemme s'installe. Quelle voie Azeltorn choisira-t-il pour affronter cette menace imminente ?
Il ajuste fermement son épée à la ceinture, prêt à affronter la créature noire qui gronde de l'autre côté des racines. Azeltorn se prépare à braver l'obscurité de la forêt pour protéger ceux qui dépendent de lui.
MD :Azeltorn va aider les villageois en détresse.
C'était là un preux sacrifice de votre part. Une preuve d'abnégation et de bonté qui ne restera pas ignorée bien longtemps. Tout du moins, vous l'espérez.
Vous voilà alors seul avec vos pensées, avec ce sol qui tremble de plus en plus, avec ce mur de ronces dressé comme unique frontière entre vous, et la folie. La minute du soldat, voilà le nom donné à ce phénomène. Cet instant emprunté, loin du temps et de son écoulement, ou plus rien ne compte sauf les dernières bouffées d'air frais avant le chaos et le désordre.
...
Et là; vient le carnage.
Tout s'enchaîne alors, avec la même vitesse que la foudre lorsqu'elle frappe le sol. Le mur fraichement bâti éclate et des bris de bois sont projetés dans tous les sens. La bête a frappé à l'aveugle, ce qui vous a permis d'éviter un premier assaut pour le moins redoutable. Le nuage de poussière se lève, vous entendez ses griffes lacérer l'herbe et déchirer la terre, puis vous entendez son hurlement.
Un cri qui vous glace le sang, rend votre regard vitreux. Vous voilà plongé dans des souvenirs bien détestables, que vous éludez de vos songes en secouant la tête.
Le souffle court, vous restez coi tandis que la poussière s'estompe enfin pour dévoiler la silhouette meurtrière de votre adversaire...
...
Un adversaire que vous avez déjà affronté dans le passé.
Un véritable monstre, de plus de deux mètres, la bouche béante affutée par deux partitions de dents acérées. Des griffes bleutées plus longues que des épées, et en guise d'écharpe macabre, une collerette semblable à des pétales de fleurs vénéneuses, comme les battants d'une rafflesia tachetée laissant échapper une odeur nauséabonde de putréfaction.
Vous la reconnaissez, cette bête corrompue par les abysses, aux yeux violacés et à l'aura noirâtre effrayante. Celle la même qui a lacéré votre corps il y a des années de ça.
D'un bond, la bête se jette alors sur vous, griffes dehors, la gueule suintant d'un bave écumeuse que vous savez être corrosive et acide. Elle fond sur vous, et s'apprête à vous couper en deux !
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Azeltorn réagit avec une agilité éclair, se laissant glisser au sol juste à temps pour éviter le saut meurtrier de la bête. Sans perdre de temps, il se met à courir autour de la zone de combat, se dissimulant derrière les arbres et les buissons, son oeil scrutant la créature imposante.
Il reconnaît la bête, il ressent un frisson de peur qui traverse son échine. Les souvenirs d'une rencontre passée, où il avait subi des blessures graves, remontent à la surface. Les cicatrices émotionnelles s'ouvrent brièvement, laissant place à la terreur qui menaçait de l'envahir. Cependant, juste au moment où la peur menace de l'englober, un esprit vengeur intérieur le frappe.
Sachant qu'il doit agir rapidement, Azeltorn puise dans sa magie. En pleine course, il canalise son pouvoir, visualisant l'énergie magique. Pas de cercle magique élaboré ni d'incantation complexe, juste une connexion instinctive avec les flux magiques qui l'entourent.
Alors qu'il court, Azeltorn invoque une créature de la forêt, un treant, dont la forme massive émerge des ombres des bois. Leurs silhouettes impressionnantes se dressent, prêtes à répondre à sa volonté. Il connaît ces êtres de la nature, les ayant rencontrés au cours de ses errances solitaires.
Tout en continuant sa course, une détermination féroce brille dans ses yeux alors qu'il se remémore toutes les souffrances infligées par cette créature des abysses, tous les maux qu'elle a causés.
L'étreinte de la peur est rapidement remplacée par une colère froide et déterminée. Azeltorn, animé par un désir de vengeance, décide de mettre fin à cette menace une fois pour toutes. Il sent la fureur monter en lui, transformant la peur en une force motrice.
Le murmure persistant de la voix à son oreille le pousse à rester concentré, à ne pas faiblir. La solitude se transforme en un sentiment de détermination renforcée alors qu'Azeltorn orchestre son plan pour affronter une fois de plus la bête des abysses, tout en continuant de courir et de diriger les treants vers la menace imminente.
MD :Azeltorn combat le soleil.
Rapide, implacable, elle ne vous quitte pas des yeux et vous devez enchaîner les miracles pour esquiver deux coups particulièrement retors qui auraient pu vous envoyer au tapis. Ses bras fendent les arbres en deux, déracinent les troncs, perforent l'écorce. Vous ne profitez d'aucune seconde de répit.
Le cœur lourd et les jambes endolories, vous êtes alors occupé à psalmodier et tournez fatalement le dos à votre adversaire dans votre course. Une atroce brûlure s'impose immédiatement à votre grand dorsal, et vous constatez avec effroi qu'une fumée vaporeuse s'échappe de votre épaule.
Un crachat acide vous a heurté de plein fouet, a fait fondre votre tunique comme neige au soleil et se répand au niveau de votre bassin. La peau meurtrie se désagrège et se ramollit dans un bruit horrible. La douleur s'infiltre alors le long de votre échine, active vos nerfs, crispe vos muscles. L'incantation s'arrête immédiatement, aucun allié ne vous viendra en aide.
Vous roulez en avant, puisant dans la douleur l'adrénaline nécessaire pour alimenter votre corps, mais déjà l'ombre de la bête se projette au-devant. Elle bondit, prête à s'abattre sur vous, et déjà voyez-vous dans votre vision périphérique ses deux mains gigantesques parcourues de lierre et de pustules, prêtes à vous faucher. Vous avez tout juste le temps de vous retourner...
De vous retourner pour faire face au cauchemar, et à l'évidente conclusion de votre légende.
Un craquement sourd survient, et vous fermez les yeux.
Vous ne les rouvrez que pour constater qu'un tréant s'est glissé entre vous et le monstre. Ses mains de bois s'enroulent autour des bras affreux de la bête, votre compagnon tente de l'immobiliser pour vous assister dans votre tâche !
Le monstre se débat comme un diable, mord dans le bois et en arrache des morceaux conséquents. Acculée, la bête semble entrer dans un état de furie, où la raison lui échappe, et où seul la destruction compte. Un moment de frénésie, qui pourrait bien être à votre avantage tant que votre invocation tient bon.
La douleur laisse derechef place à l'espoir, vous savez cependant que la moindre erreur peut être fatale.
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Azeltorn, malgré la douleur cuisante de l'attaque acide, ne cède pas à la panique. Dans un geste rapide et déterminé, il retire sa tunique en lambeaux, révélant les stigmates de son combat, mais également dégageant son torse pour une liberté de mouvement accrue.
Sans perdre un instant, il se faufile habilement dans le dos de la bête furieuse, utilisant la diversion créée par le tréant pour rester hors de sa vision directe. Sa course est silencieuse, ses pieds nus ne font que murmurer sur le sol forestier. Alors qu'il approche de la créature, il sent le sol vrombir sous les impacts des combats titanesques.
D'un bond gracieux, Azeltorn tente de sauter suffisamment haut pour atteindre la zone vulnérable à l'arrière du cou de la bête. Son épée étincelle à la lueur des feux de la colère et de la détermination qui brûlent dans ses yeux. Il vise le point vital avec précision, prêt à enfoncer sa lame dans la chair de l'abomination.
Cependant, le danger demeure. La créature se débat violemment, ses griffes et ses crocs déchirant l'air dans une frénésie incontrôlée. Azeltorn doit agir rapidement et avec une précision mortelle pour réussir son attaque, sachant que la moindre erreur pourrait lui être fatale.
Le tréant continue de faire office de bouclier, retenant la bête dans un étreinte de bois et de détermination. L'instant crucial approche, et Azeltorn, dépourvu de tunique mais revêtu de courage, se prépare à frapper au cœur de la tourmente.
Azeltorn frôle le soleil de la vengeance, danse avec la bête des abysses. Comme le mythique héros, il s'élève audacieusement, mais la chaleur dévorante menace de le consumer. Sa détermination l'aveugle, le rapprochant dangereusement du feu destructeur de la colère. Et la descente aux enfer autrefois mental pourrait aujourd'hui en devenir une réelle.
MD :Azeltorn va mourir.
Vous gravissez sans mal sa colonne vertébrale, votre ennemi alors trop accaparé par l'invocation pour se soucier de vous. Votre épée tirée au clair, vous vous apprêtez à offrir à cet affrontement dantesque une conclusion aussi brutale qu'abrupte. Vous levez les mains, galvanisez votre force une ultime fois, et plongez votre lame dans la chair de la créature. Elle hurle tandis que l'acier se fraye un chemin dans une première couche de chair et de muqueuse. Hélas, à peine l'acier effleure-t-il sa boite crânienne que le cauchemar se réveille et envoie son bras chasser quiconque chercherait à le nuire.
Sa main libre fonce, fouette l'air, s'ouvre en grand et à l'image du piège à ours se referme avec le malheureux entre ses griffes. Vous vous retrouvez donc captif d'une poigne féroce, qui se met immédiatement à vous bousculer dans tous les sens. Votre épée encore plantée dans sa nuque, vous êtes impuissant tandis que vos organes s'entrechoquent dans votre squelette, que votre vision devient floue à force d'être ainsi étourdi.
La bête amène alors sa main vers sa gueule, mais plutôt que de mordre, déploie les pétales morbides autour de sa nuque, lesquels se mettent à émettre un spore horrible que vous respirez malgré vous. Immédiatement, vous sentez une douleur innommable s'infiltrer dans vos poumons, et corrompre votre organisme. Le sang coule, le cœur ralentit. En tant que chasseur, vous le savez : Ce poison est mortel.
Vous tombez au sol, lâché avec mépris par votre rival, qui cette fois pourrait bien effectivement avoir raison de vous. Votre vision est floue, et il ne reste de votre espoir que la détermination personnelle, et le baroud d'honneur d'un chevalier.
Il vous faut un certain temps pour vous remettre. Les bruits de craquements et les râles d'agonie de votre invocation trahissent son destin funeste. Sur vos jambes chancelantes, vous inspirez une dernière fois l'air frais de la forêt, désarmé face à la créature, les poings serrés de frustration.
Des petites pointes lumineuses apparaissent çà et là dans votre champ de vision, comme autant de lucioles ou de feu follets chargés d'alléger votre voyage vers l'autre côté. En face de vous, le monstre titube, agit de manière incohérente et épuisée.
Vous étiez si proche de l'achever.
ici
Azeltorn, résolu à affronter la créature jusqu'au bout, puisant dans ses dernières ressources de mana et guidé par une détermination sans faille, tend la main vers le sol. Il invoque ses pouvoirs de Sarments, et une fine racine surgit du sol avec une rapidité surprenante. La racine s'élance vers la créature titubante, se faufilant entre les herbes et les feuilles, jusqu'à atteindre son objectif.
L'extrémité de la racine s'enroule habilement autour de l'épée plantée dans la nuque de la créature. Azeltorn, avec un effort concentré, dirige la racine vers le haut, créant ainsi une liaison organique entre le sol et la lame métallique.
Cette manœuvre habilite Azeltorn à manipuler l'épée de manière indirecte grâce à la connexion établie. Il tire sur la racine avec force, cherchant à déséquilibrer la créature déjà affaiblie. Les mouvements de la bête deviennent chaotiques alors qu'elle tente de se libérer de cette emprise végétale inattendue.
Azeltorn, profitant de cette opportunité, s'apprête à exécuter une manœuvre finale pour éliminer la menace qui plane sur la foret. Lui reste t'il assez de force pour assener le coup final ?
MD :Azeltorn meurt.
...
Votre épée voltige, taillade une fois de plus le monstre qui glapit dans un hurlement de douleur, mais avant que vous ne puissiez vous hisser une fois finale sur vos jambes pour vous ruer vers votre adversaire... vos muscles cessent de fonctionner, à l'instar de ceux de l'ennemi. Vos regards se croisent, et d'un commun accord, vous semblez comprendre que la situation se solde par un match nul. Elle tente de se relever, et ne tardera pas à fuir pour lécher ses plaies. La frustration vous guette, mais il n'y a rien à faire.
...
Devant vos yeux se succèdent les moments clés de votre vie. Vous observez votre jeune réminiscence se présenter à l'armée, les regards en coin des fomenteurs de la cour, les accolades franches et sincères de ceux qui vous admiraient. Vous sentez la brise de votre enfance soulever vos cheveux, et un sourire apparaît. Vos yeux se ferment, et alors tout devient calme et doucereux.
Finalement.. Peut-être n'est-ce pas si mal ?
...
Deux doigts se posent sous votre menton, et invitent délicatement ce dernier à se relever. Vous voyez alors autour de vous les lueurs folles s'agiter dans la forêt.
Mais cette fois, ce ne sont pas des lucioles.
Ce sont des torches.
Vous reconnaissez les visages des villageois. Certains sont furieux, d'autres en larmes. Mais tous ou presque sont présents, se ruant vers la créature en scandant votre nom. Ils vous appellent, vous supplient. Le garçon au visage boueux est là aussi, et court d'ailleurs plus vite que les autres.
Vous sentez alors votre cœur battre, une chose à laquelle vous n'étiez déjà plus habitué. Comme si des dizaines de personnes relevaient votre corps, vous sentez la douleur s'évader et l'adrénaline revenir. Le poids des vies entre vos mains, vous le ressentez sur vos épaules.
Vous êtes invincible. Porté par la gratitude de ces vies que vous préservez.
Le monstre croise votre regard et partage votre incrédulité. Il déploie toutes ses forces pour se relever tandis que les villageois commencent à fondre sur lui. Vous baissez les yeux vers votre épée.
Chevalier... Le moment est venu.
ici
Les torches des villageois projettent des ombres dansantes sur son visage, et le garçon au visage boueux, en dépit de sa course épuisante, l'aide a se relever. Les regards furieux et les larmes des habitants forment un tableau de détermination et d'espoir.
Azeltorn, guidé par une force intérieure, saisit son épée, lourde mais familière, prête à être brandie une fois de plus pour protéger le village qui le supplie de sauver leurs vies.
Azeltorn, marqué par les souvenirs de son passé, comprend que c'est le moment de faire face à son destin de protecteur. Les rêves de son enfance, les épreuves endurées, tout converge vers ce moment crucial.
Avec un regard déterminé, Azeltorn charge vers le monstre, son épée tranchant l'air. Les villageois le suivent, portant leur colère et leur espoir dans chaque pas. La bête, débordée par le nombre et la détermination de ses assaillants, ne peut résister à la marée de courage qui la submerge.
Les lames et les flèches pleuvent sur la créature, orchestrant une symphonie chaotique de combats. Azeltorn, au cœur de la bataille, ressent la force collective des villageois unis pour défendre leur foyer.
L'adrénaline pulse dans les veines d'Azeltorn, annihilant la douleur et la fatigue. Chaque coup porté, chaque cri de victoire des villageois résonne comme une note triomphante. Ensemble, ils triomphent du monstre qui avait semé la terreur.
MD :Azeltorn ne meurt pas.
Les villageois se massent autour de vous, s'étonnent de votre résistance et de votre absence de blessure. Ils vous applaudissent, d'autres vous adressent une tape amicale, d'autres soufflent lourdement et tâchent de reprendre leurs forces.
Votre épée plantée dans la créature, vous observez ce rival. Cette ombre qui vous a tant causé de souffrances, enfin bannie. C'est une page qui se tourne pour vous, Azeltorn. Vous allez pouvoir aller de l'avant, et laisser cette horrible chose dans vos souvenirs. Après toutes ces épreuves, vous y êtes enfin parvenu : Vous avez vaincu, vous avez restauré votre honneur, vous avez bravé la mort.
Le cadavre de la bête fume, et ses yeux violacés semblent perdre en intensité. Vous remarquez alors que, comme si l'animal était victime d'un sortilège qui venait enfin d'être levé, la "corruption" qui grimpait le long de son corps disparaît en même temps que sa vie s'amenuise. C'est presque comme si, avant de rendre son dernier souffle, elle se séparait du mal qui la rongeait. Vous observez un nuage malfaisant sortir de sa dépouille et se faire disperser par le vent, et alors vous comprenez. Ce n'était pas une créature des abysses... c'était autre chose.
Trop enivré par la bataille pour vous essayer à quelques conclusions intellectuelles, vous saisissez la fusée de votre épée pour l'extirper de la dépouille. Votre bras se met immédiatement à trembler, et vous sentez une puissance nouvelle s'infiltrer dans vos veines. Le regard circonspect, vous agitez les épaules et semblez réaliser ce qui vient de se passer...
[Débloqué] - Changeforme Ultime : Monstre du bosquet - Vous avez la possibilité de vous lier à la créature. Vous pourrez ainsi prendre partiellement ou totalement l'apparence du monstre du bosquet grâce à votre sortilège de Changeforme.]
Vous posez la main sur votre poitrine, et remarquez que si vos blessures les plus inquiétantes sont effectivement guéries et que votre vie n'est plus en danger, il va vous falloir quelques longues journées de repos pour reprendre pleinement vos forces. Pile le temps nécessaire pour enquêter sur cet étrange phénomène de corruption, et essayer de retrouver cette voix qui vous a sorti du pétrin.
Au loin, vous observez la silhouette de Havrecoeur, et comprenez qu'il est temps pour le rôdeur de quitter sa forêt et d'étendre sa protection à l'humanité entière.
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