Cléomie, la mie d'Honoré. Vous l'entendrez rarement prononcer son prénom tant Honoré l'affuble de petits surnoms affectifs en tous genres. Quelques années plus jeunes que son époux, Cléomie travaille encore Au P'tit Biscuit, en particulier quand Honoré est pris d'une nouvelle lubie et qu'il passe plus de temps à son atelier qu'à ses fourneaux. Elle est toujours là pour prendre la relève et prendre soin de sa famille et de ce qu'elle a construit. L'amour qui lie le couple est la chose la plus pure que vous puissiez imaginer.
Germain, le fils aîné d'Honoré. La trentaine bien tassée, c'est lui qu'on retrouve principalement Au P'tit Biscuit en train d'aider son paternel. Le véritable héritier de la famille, semble-t-il: toujours présent pour ses parents et leur empire boulanger. Il est lui-même marié et père de deux enfants: une petite fille de dix ans du nom de Madeleine et un petit garçon, encore bébé, qu'Honoré chérit de tout son cœur.
Carême n'est pas de ceux qui travaillent aux fourneaux, mais de ceux qui inventent des recettes. Ayant hérité de l'ingéniosité de son père, il se passionne pour la création de nouveaux mets et de nouvelles saveurs. Plus jeune, il était fou amoureux de Béroé.
Jumeau de Carême, Gouffé est toujours fourré avec lui, à rédiger soigneusement les recettes inventées par son frère et leur père. Sans doute le plus soigneux et le plus organisé de la famille, il a passé beaucoup de temps à l'Académie et à la Tour (disons clairement qu'il aurait fait un excellent érudit s'il ne tenait pas tant aux siens). Lui aussi était amoureux de Béroé, il fut un temps.
Fille d'Honoré, Charlotte n'est plus autant Au P'tit Biscuit que le reste de sa famille. Plus aventureuse, elle a choisi d'autres voies, mais garde de très bonnes relations avec les siens. Elle a eu une petite histoire d'amour avec une certaine Daeryn, mais c'est du passé désormais (enfin, que quelqu'un le dise à Honoré, parce qu'il continue à essayer de les remettre ensemble).
La benjamine de la famille, elle aussi toujours prête à aider Au P'tit Biscuit. Elle est charmante, aimable, polie, bienveillante, et surtout célibataire. Mais Honoré veille au grain (et les jumeaux aussi).
Fourchu… un paysan qui vit à Eden, le fils de très bons fermiers chez qui Honoré va chercher une partie de sa farine. Ça fait un moment qu'il ne l'a plus vu. Aux dernières nouvelles, Fourchu parlait d'aller combattre les Abysses. Il n'aurait quand même pas… ?
Loin là-bas du côté d'Eden, loin là-bas près des frontières du monde exploré, rôde un chasseur solitaire dont on ne sait pas s'il tient plus de l'Homme ou de la Bête. C'est une vieille rumeur qui ne s'est pas propagée plus loin que les bouches des vieux d'Eden, mais lui y croit. Il sait qu'il existe, et il espère presque qu'il ait trouvé Fourchu; ensemble, ils auraient peut-être une chance de survivre.
Béroé n'est plus qu'un scintillement lointain, bien trop brillant pour les basses gens des remparts. Pourtant, Honoré l'a vue grandir dans ces rues, chanter et danser comme un petit faon pour distraire les généreux passants. Dans ce temps-là, lui-même se retrouvait souvent à lui envoyer quelques pièces; il l'aimait autant que ses propres enfants, lui donnait les mêmes jouets qu'il fabriquait aux siens, l'amusait avec des paillettes qu'il faisait passer pour de la magie. S'ensuivirent des discussions amicales avec la troupe itinérante, et une amitié naissante avec les parents du Joyau. Le jour où on la leur enleva, Honoré sentit leur peine aussi fort que si elle avait été sa fille. Lui aussi se serait opposé à ce choix, à leur place. Mais il n'était pas à leur place alors, en bon ami et voisin, Honoré se contenta de tous les soutenir autant qu'il pouvait.
Aujourd'hui, de part sa noblesse, il ne la voit plus autant qu'avant. Mais il ne l'a jamais oubliée, et c'est bien l'une des rares nobles au sujet de qui il guette les ragots et les rumeurs qui se propagent jusqu'aux remparts. Il est d'ailleurs presque sûr qu'elle ne l'a pas oublié non plus - parfois, il reçoit des commandes d'un beau manoir dans les hauteurs, et il sait que c'est elle. Alors, il envoie ses plus belles créations, celles qu'elle aimait quand elle était petite, et qui n'ont pas à pâlir à la table des riches.
Le dernier apprenti en date. Si vous passez Au P'tit Biscuit, alors vous l'avez sûrement déjà vu: il préfère s'occuper des clients plutôt que du gros œuvre. Sauf s'il a réussi à échapper à ses quelques responsabilités en allant pioncer dans la réserve, bien sûr… Malgré tous ses défauts, Honoré aime bien son apprenti: ça reste un brave gars qui fait de son mieux et qui ne fait rien par pure méchanceté - et c'est ça qui lui importe le plus. Entrer au Biscuit n'est pas quelque chose à prendre à la légère - bien plus qu'un employé, Isaac fait partie de la famille.
Il a toujours été là, Dennis, à hurler au loup et à plein d'autres bêtes. Honoré a toujours eu un peu pitié de lui, et il ne lui refuse jamais une brioche. Au fil des années et de l'empathie d'Honoré, Dennis est devenu un habitué de la boulangerie - et depuis la création du P'tit Biscuit, Dennis y a presque une place attitrée. Honoré le considère véritablement comme un fils car, à l'inverse d'Ada ou de Béroé qui savent très bien se débrouiller seules, il a l'impression que Dennis a réellement besoin de lui. Il ne peut pas le lâcher, et il ne le fera pas. C'est son fils.
Entre artisans on se soutient, et Honoré connaissait l'oncle de Lothaire bien avant sa naissance. Il avait toujours été son forgeron attitré quand il était question de modifications à apporter aux fourneaux ou de réparer certains outils. Honoré a toujours vu Lothaire comme un brave garçon qui travaillait dur, et aujourd'hui qu'il a grandi et qu'il touche à toutes les matières, c'est toujours vers lui que le gastelier se tourne pour presque tout travail manuel. Il lui passe encore ses notes sur la technomagie qu'il ramène de l'Académie et les textes intéressants qu'il trouve dans la Tour… sans oublier les sucreries qu'il apprécie tant, bien sûr !
Une gamine à peine sortie de l'enfance venue lui voler des tartines, comme tant d'autres avant (et après) elle. Mais il sait faire la différence, Honoré ! Entre les sales mômes qui cherchent à s'approprier quelques bonbons et ceux qui, la faim au ventre, visent un plus noble larcin. Ce jour-là, c'est tout un pain qu'il lui a donné (au sens littéral, n'allez pas croire qu'il ait battu une enfant).
Bien des années ont passé depuis, et Honoré revoit souvent Ada rôder près de sa boulangerie très tôt le matin, quand le soleil n'est pas encore levé mais que lui travaille déjà. Il essaie de faire semblant et de ne pas remarquer qu'elle est devenue une excellente voleuse. Il essaie de se convaincre que son acte de générosité passé n'ait pas contribué à ce triste métier. Et pourtant, il est fier d'elle, fier qu'elle ait réussi à survivre malgré tout. Et il sait, au fond, que la tranquillité de sa boulangerie est également due à la présence de la rôdeuse dans leurs ruelles.Comme beaucoup, c’est par son père qu’Honoré a connu Daeryn. S’essayant lui-même à la technomagie, il a longtemps côtoyé Harrold Teivel - assez, en tout cas, pour s’en considérer un ami. Il est navré d’avoir appris l’arrestation d’Harrold; comme quoi on ne connaît jamais vraiment les gens ! Mais c’est pas la faute de sa fille, et depuis qu’il a compris qu’elle est en froid avec sa famille, il essaie de prendre soin d’elle comme il peut - en lui achetant du gibier, par exemple. Au-delà de l'amitié entre leurs familles, Daeryn s'est d'autant plus rapprochée des Gastelier par une petite histoire d'amourette avec une des filles d'Honoré; et même si cette histoire est du passé, Honoré apprécie toujours Daeryn et la considère presque comme une belle-fille.
Honoré a toujours pris soin de garder de bonnes relations avec les jeunes têtes pensantes de l'Académie et de la Tour - loin de se vouer à une guerre des générations, il fait le choix de s'allier à la nouvelle. La jeune bibliothécaire, qu'il connait depuis plusieurs années déjà, est sa source première d'informations (et une très bonne compagnie quand il n'a pas envie de lire seul).
Les champs des Ektel sont bons et ils s'en occupent bien. Ils produisent les meilleures céréales de ce côté des remparts - des fournisseurs de choix, donc, pour la famille Gastelier. Ainsi, Honoré a toujours connu Lennox: elle n'était qu'une enfant quand, vingt ans plus tôt, il allait chez eux à chaque moisson pour réclamer ses commandes de céréales. Il lui avait toujours filé en douce ses friandises prototypes: celles qui, un peu ratées, n'étaient pas faites pour l'étalage mais qui gardaient le même bon goût de son ouvrage. Aujourd'hui encore, il garde de bonnes relations avec ses fournisseurs, quand bien même leur fille s'est éloignée d'eux - et lui, il est toujours ravi de la croiser parfois dans les couloirs de l'Académie. Il semblerait qu'elle n'ait pas beaucoup d'amis… ? Il ne comprend vraiment pas pourquoi !
Venez chanter monsieur le barde, venez chanter Au P'tit Biscuit !
Un autre de ces mômes qu'Honoré a jadis pris en affection, et qui s'élèvent aujourd'hui au-dessus du petit peuple. Ce qu'ils sont l'un pour l'autre et ce qu'ils peuvent devenir, ça reste à voir…
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