Devant vous s'étendent des marais à n'en plus finir. Tantôt les pieds dans la boue, tantôt dans de la végétation douteuse et une flore nauséabonde, vous perdez peu à peu votre intérêt pour cette supposée mission. Les branches des arbres pleureurs tombent jusqu'à frôler le sol, l'odeur est innommable et vos coéquipiers - au nombre de trois - sont déjà une véritable plaie à vos tympans. Excepté l'un d'eux, qui se fait on ne peut plus silencieux depuis le départ des Remparts.
Mais les directives sont claires : vous avancerez jusqu'à trouver la cause de la mort de ces créatures inoffensives. Si la vie ne perdure qu'entre les murs de Havrecœur, il est fort probable que des créatures maléfiques rôdent quelque part par ici. Peut-être devriez-vous faire attention où vous mettez les pieds.
Deux hommes et une femme vous accompagnent. Robustes, mais diablement bruyants ; excepté pour cette femme dont la carrure vous semble légitime, au vu de ses multiples cicatrices. Et alors que l'un des hommes s'avance en qualité d'éclaireur improvisé, vous le voyez s'arrêter et tourner la tête dans votre direction. Perturbé, il porte une paume à votre égard et commence à s'enfoncer dans le sol.
Décidément, pas un pour rattraper l'autre.
A croire que ceux de qui elle avait été flanquée ne possèdent qu’une mince expérience en matière de chasse. En effet, faire autant de bruit ne pouvait les mener qu’à deux issues. Soit les créatures qu’elle cherche allait rester cachées jusqu’à ce qu’ils décident d’abandonner et de faire demi tour. Soit ils allaient finir par attirer toutes les créatures alentours et à ce moment là ce serait chacun pour sa peau. Quand bien même elle n’avait pas demandé à être accompagnée, elle voyait cependant une utilité toute trouvée à ses compagnons d’infortune dans le cas où la situation viendrait à déraper.
Il ne fallut guère longtemps pour que l’homme ne se retrouve piégé dans des sables mouvants. On peut appeler ça une erreur de débutant. De quelqu’un qui n’a visiblement pas l’habitude de s’aventurer ainsi dans les marais. Elle l’observe un instant le visage fermé avant de soupirer lourdement. Invitant les deux autres à le sortir de là pendant qu’elle prend une très légère avance pour s’enquérir de la situation un peu plus loin.
Et alors que vous vous attendiez à quelques plaintes minimes et à des remontrances inutiles, les deux inconnus se mettent plutôt à hurler sans raison apparente.
Vous vous retournez, vous et l'aventurière à vos côtés, et constatez les dégâts. Vos compagnons sont encerclés par cinq créatures canines aux yeux noirs de jais ; une allure spectrale, des robes que vous reconnaissez bien, des crocs acérés. Il semblerait que vous ne les ayez pas entendues venir, et c'est en observant le portail runique se refermer sous leurs pattes que vous comprenez qu'elles étaient vraisemblablement apparues de nulle part.
Avant même que vous ne puissiez faire quoique ce soit, les loups se jettent sur ces hommes et voilà que leurs griffes déchirent chaque parcelle de peau apparente, que leurs crocs lacèrent leurs jugulaire et visage, qu'ils se retrouvent assiégés de toutes parts et emportés dans la boue. Bientôt, leurs corps ensanglantés seront perdus dans les sables mouvants, et il vous sera impossible de les discerner des carcasses de bétail pour lesquelles vous êtes venus enquêter.
Vous avez perdu deux compagnons.
C'était évident. Leur comportement était bien trop risqué pour leur survie. Mais qu'en est-il de vous et de votre accompagnatrice ? Les créatures, ayant enfin terminé de dévorer vos semblables, se tournent vers vous, meurtrières, et les cinq se jettent d'ores et déjà sur vous. L'heure est à la guerre, soldats.
Elle avance encore de quelque pas. S’imprégnant d’avantage de la zone. Lorsqu’elle entend les hurlements des deux hommes, elle se retourne. Mais il est déjà trop tard pour qu’elle puisse faire quoi que ce soit. Elle soupire de nouveau, observant les molosses plonger sur les malheureux pour les réduire en pièces. Sa main se glisse sous sa cape pour se refermer sur le manche de l’une de ses armes. Sûrement sa préférée quand il s’agit d’affronter des créatures. Un couperet aux allures des plus rustiques à la lame grossièrement dentelée, idéale pour infliger les pires blessures et arracher la chair des bêtes impies. Elle garde dans un coin de la tête sa magie avant de s’élancer avec prudence pour ne pas tomber dans le même piège que les deux autres ignares. D’un mouvement ample, elle vise la tête d’un des molosse en tachant de rester hors du chemin des autres.
Un coup d'œil en arrière, c'est votre compagne que vous voyez assaillie par trois des quatre monstres. Elle est encerclée mais ne se laisse pas abattre, c'est elle qui abat son épée sur le dos de l'un des loups (13), d'une seule traite et sans élan. Cela n'est pourtant pas suffisant pour l'anéantir ; l'un des monstres se jette sur son tibia mais les crocs de ce dernier se retrouvent bloqués dans le cuir de ses bottes. (8 )
De votre côté, l'autre loup se retourne et charge de nouveau. Il lève une patte dans votre direction et vous griffe l'abdomen. Votre armure parvient à encaisser le coup mais voilà que le cuir se déchire sous la force de la bête. (2)
Les créatures canines sont fort heureusement prévisibles et il est facile de s’en débarrasser une fois que l’on sait comment s’y prendre. Et le fait que cette créature vienne se jeter dans ses bras pour simplement se concentrer sur sa lourde armure est un cadeau. Sans crainte elle se jette au devant du canidé levant de nouveau sa scie barbare, prête à lui faire subir le même sort que son congénère. Couverte de sang poisseux, ses lèvres s’étirent en un sourire.
Alors que vous vous apprêtiez à terminer ce combat sans queue ni tête et rentrer victorieuse, vous sentez la présence d'une autre infamie. Une énergie abyssale colossale, aucunement similaire à tout ce que vous ayez pu voir jusqu'à maintenant. Cette force pourrait réellement vous donner des frissons ; mais impossible de savoir d'où cette impression vous vient.
Pas plus que vous ne devinez la provenance de ce rugissement horrifique. Mais une chose est sûre : l'ennemi ne foule pas la terre, mais se balade quelque part dans les cieux.
Couverte de sang poisseux, la chasseuse parvient à abattre une autre créature. Son sourire cependant, se fane plutôt que de s'élargir alors qu'un long frisson parcourt soudainement son échine et que sur son front, perle une goutte de sueur froide. Une sensation qu'elle saurait reconnaître entre milles. C'est une grosse créature qui leur tourne autour et quelle que soit sa provenance, il lui faudra sûrement mettre le paquet pour en venir à bout. L'énergie impie qu'elle dégage semble être incommensurable. Il lui fallait se débarrasser des canidés sans perdre de temps. Aussi deux projectiles arcaniques prenant la forme de lances fendent l'air pour venir embrocher les derniers survivants. (8) Et dans le même instant, son nez se lève vers les cieux tandis que sa main se resserre sur le manche de son arme. (9)
Car vous l'entendez rugir de nouveau. Cette fois-ci, beaucoup plus proche. Votre compagne vous invite à vous ressaisir.
Du ciel rugit cette créature inconnue, puis vient le moment tant attendu : un gigantesque dragon aux ailes noires descend et balaie les quelques brindilles et troncs d'arbres qui se trouvaient près de vous d'un simple geste de ses ailes. En quelques secondes, celui-ci avait déjà atterri. Face à vous, le rugissement retentit de nouveau et votre chevelure s'envole vers l'arrière, tandis que vous vous retrouvez... éclaboussée par une sorte de bave noire et visqueuse.
De ses yeux émane une énergie sans pareille. Et sans aucun doute : abyssale.
C'était pire que tout. Un dragon, un véritable dragon corrompu. Cependant, sa partenaire du moment avait raison, elle ne devait en aucun cas baisser sa garde. Elle le sait mieux que quiconque. L'hésitation, c'est la mort. Les tympans grésillant à cause du nouveau rugissement de la bête énorme. Reportant son attention sur la créature qui venait de lacérer son abdomen, les yeux de la chasseuse se mettent à briller. Et soudainement, le corps de la bête comme s'il avait été saisi par des mains imperceptible, effectue une violente torsion, à l'instar d'un linge qu'on essore. Elle se tourne ensuite vers le deuxième canidé en vie lui envoyant un deuxième projectile. (19)
Aucun regard dans votre direction, celle-ci reste professionnelle et parfaitement concentrée sur le combat ; vous n'aviez rarement vu de combattante aussi aguerrie. Elle vous ressemble sur beaucoup de points et paraît bien renseignée sur ces créatures abyssales, peut-être tout aussi bien que vous.
Le dragon abyssal relève une aile et balaie le sol, tentant de vous emporter par une bourrasque. Malgré la difficulté, vous parvenez à garder vos pieds au sol. Il s'avance, ses pas font trembler la terre et il lève une griffe dans votre direction.
Pour seule réponse aux mots de la guerrière qui l’accompagne, Morwen range son couperet qui sera bien moins efficace ici qu’une de ses fidèles épées qu’elle tire d’ailleurs de son fourreau en arborant l’air le plus décidé qui soit. Plantée sur ses appuis, la chasseuse ne se laisse plus déstabiliser. Sereine, elle attend le moment propice, ses doigts tenant fermement son arme. Elle attend l’ouverture, la griffe levée. Elle fend, aussi gracieuse que brutale, portant un coup d’estoc en direction de l’abdomen de la bête. (11)
À son tour, la guerrière lève son épée et attend le moment décisif. La griffe du monstre se dresse au-dessus de vos têtes et bientôt, si vous ne parvenez pas à lui ouvrir l'abdomen, celle-ci s'abattra sur vous et il vous faudra bien plus qu'une armure de cuir et de métal pour parer un tel coup. Il pourrait bien vous être fatal, cette fois-ci. Ensemble, vous brandissez vos armes et fendez l'air, le même élan, le même objectif. (20)
Un cri de guerre s'échappe de ses lippes, elle y met toute sa force, ses bras se parent de fumée vaporeuse, ses yeux brillent d'une lueur nouvelle ; vous savez exactement ce que cela signifie. Elle porte un coup puissant, dévastateur et même, bien plus impressionnant que votre coup d'épée qui ne parvient pas à trancher la chair de la créature. Le sien perfore, elle glisse sa lame à même le corps de la bête sauvage, vise ce qui semble être le cœur et le transperce sans plus attendre.
Elle découpe, déchire et transperce cette peau rugueuse. Bientôt, le sang - noirci par la corruption - gicle de toutes parts et quelque chose tombe de l'abdomen de la créature.
...
Ce n'était pas un cœur, mais un œuf. Un œuf plus gros qu'un crâne humain tombe du corps de l'être corrompu, qui déjà exprime sa douleur dans un énième rugissement. Cette fois-ci, c'est un cri de détresse, le désespoir de la créature qui fait trembler les feuillages. Un écho que vous n'oublierez jamais traverse les marécages et peut-être les vallées au-delà. Le dragon se sert de sa griffe pour garder son équilibre, plongeant cette dernière à même la boue et la terre ravagée par l'orage. Son cou s'abaisse, il éloigne son abdomen de votre portée et se place au-dessus de l'œuf. Ses paupières écailleuses se rouvrent lorsque son immense crâne se trouve à votre niveau ; des yeux remplis de haine vous observent dès lors.
Quelque chose résonne en vous, Aventurière. Une puissance que jamais vous n'auriez imaginé afflue dans vos veines. Le dragon rugit à nouveau, mais cette fois, c'est différent. Vous l'entendez. Vous le... comprenez.
Tous ses faits et gestes sont contraires à cette requête ; il ouvre la gueule, juste en face de vos deux silhouettes, et s'apprête à souffler...
Un grondement s’échappe de la gorge de la chasseuse alors que sa lame effleure à peine la peau du reptile tandis que celle de sa camarade l’entaille et la transperce sans mal. C’est une étincelle d’envie qui lui traverse l’esprit. Pendant une fraction de seconde, elle eut l’impression de ne pas être assez forte. Cependant, elle ne se détourne pas de son objectif et observe avec étonnement la scène qui se joue devant ses yeux. Un œuf là où aurait du se trouver le cœur du dragon. Cette étrange requête suite au rugissement de la bête. Les doigts de la guerrière se resserrent d’avantage sur son arme alors qu’elle s’élance prête à accorder au Dragon sa dernière requête, si cette fois, elle était capable de fendre ses écailles tout du moins. De toutes ses forces, elle frappe laissant échapper un cri sauvage. (10)
Pas de dernier soupir, pas de remerciement ; la bête est décédée sur le coup, grâce à vos efforts combinés. Vous en ressortez victorieuses et plus fortes encore. Votre compagne de route s'arrête un instant, reprenant son souffle tandis que son regard se balade sur le corps de la chose corrompue ; elle semble dubitative, étrangement surprise par cette sorte de dragon. L'œuf gît devant vous, et quelque chose vous fait vous sentir plus grande encore, plus importante. Une puissance court dans vos veines comme si sa vie en dépendait ; elle ruisselle à même votre derme sans cesse.
Vous êtes persuadée que cette voix provient de l'œuf lui-même. Il vous attire, vous tire à son contact, mais la voix de votre alliée de fortune vous arrache de cette état d'hypnose.
Finalement, la bête s'effondre. Le crâne transpercé et son rugissement s'éteignant doucement, comme avalé par le marais. Mais le regard de la chasseur est obnubilé par une seule et unique chose. L'oeuf. Un instinct, une évidence, elle ne doit ni le détruire, ni le laisser là. Alors, elle se penche pour s'en saisir, posant dessus ses mains avec une précaution qu'on ne lui connaît que trop peu avant de le ramener contre son torse avant de se tourner vers la guerrière. Gardant un bras autour de la coquille, elle serre la main qui lui est tendue.
"Morwën. Pareil."
Ivara observe ce phénomène en toute stupeur.
Son regard balaie l'œuf, la peau de votre cou dans laquelle s'amasse déjà le flux de mana qui vous picote déjà. Vous vous sentez épris d'une force jusqu'alors inconnue, nouvelle. Votre grimoire, dès lors, se matérialise face à vous, dans un défilé d'étincelles, et s'ouvre en plein milieu. Un sort s'inscrit, du début à la fin, devant vos yeux ébahis.
B̶A̴N̸N̷I̴S̸S̴E̶M̵E̶N̵T̷.̴ ̵V̷o̴u̶s̴ ̸p̴u̷r̷i̷f̸i̴e̸z̵ ̶u̵n̶ ̸p̶e̴t̵i̴t̶ ̶t̵e̸r̸r̵i̸t̴o̴i̶r̷e̷ ̷e̵n̸ ̸a̸n̸n̷i̴h̴i̴l̷a̵n̶t̶ ̷l̴'̸i̶n̵f̴l̸u̶e̷n̶c̷e̵ ̵d̸e̴s̷ ̸A̴b̸y̷s̴s̵e̶s̷ ̸d̶é̷f̵i̴n̶i̷t̵i̸v̴e̵m̵e̵n̷t̴.̴
Il vous faut quelques secondes pour déchiffrer ce sort, qui s'inscrit dans votre langue commune mais dans une écriture légèrement différente que ce à quoi vous êtes habituée. Lorsque le grimoire se referme, la voix de la guerrière résonne de nouveau.
Elle reprend son souffle, vous observant silencieusement vous et votre œuf, tandis que l'hésitation se met à poindre dans son regard.
Une sensation, inconnue, incroyable. L'énergie déferle sous la peau de la chasseresse alors qu'une sensation semblable à des fourmillements la prend. Tant et si bien que les paroles de son compagnon ne sont qu'un vague bruit de fond, à peine perceptible dans toute cette cacophonie interne. Et qu'elle soit d'autant plus obnubilé par son grimoire qui apparaît juste sous ses yeux pour lui faire part d'une nouveauté visiblement octroyée par sa nouvelle acquisition. Un sort de bannissement capable de purifier un petit territoire des abysses qui l'habitent. Voilà qui lui serait bien utile. Un cadeau tombé du ciel s'il en est. La guerrière relâche l'oeuf d'un bras et fait basculer son sac par dessus son épaule avant d'entreprendre de le vider en s'adressant à son vis-à-vis.
"Sans rire. Mais qu'est-ce qui me dit que toi tu ne vas pas en parler."
Elle jette à même le sol quelques un des objets les plus encombrants et même une ou deux armes déjà bien usées avant de retirer sa cape pour en tapisser l'intégralité de son sac. Un oeuf, surtout de dragon, ça doit être tenu au chaud sûrement. Elle y dépose ensuite avec précaution son sésame avant de s'assurer que rien ne bougera. Elle referme ensuite sa besace qui vient retrouver sa place sur son dos. En espérant qu'elle n'allait pas devenir maman trop vite non plus. Son regard se plante dans celui de l'autre guerrière alors qu'elle hausse les épaules.
"Les abysses, c'est ma raison de vivre."
Elle observe l'action entreprise, vous observe d'un œil intrigué. Votre réponse suffit à dessiner un mince sourire sur son visage ; un espoir lisible, bien que fragile. Elle marque une pause avant de vous adresser de nouveau la parole, cette fois-ci plus solennelle.
La guerrière hoche vaguement la tête quand bien même de simple mots ne suffirons pas à faire disparaître une méfiance devenue bien trop naturelle à l'égard des humains. Aussi fort et hardis soient ils, elle sait les temps propices à la décadence et ce de quelque manière que ce soit, elle même se tenant parfois sur la corde raide lors de ses interactions avec ses pairs.
Elle se redresse, ajustant soigneusement son sac sur ses épaules, prenant garde à ne pas malmener sa relique tout en écoutant le discours de son vis-à-vis. Elle hausse un sourcil face à la mention de son groupe, les exterminateurs. Ils partagent son but et semblent partager également son point de vue sur pas mal de choses. Elle garde le silence un instant, observe son homonyme sans esquisser le moindre mouvement avant de prendre la parole à son tour.
"Je ne vous rejoindrais pas. J'arpente mon chemin seule et mes décisions m'appartiennent. Si nous devions nous recroiser cependant, ma lame aura la même cible que la votre."
Quand bien même, elle redresse vivement le menton pour vous sourire de nouveau ; elle acquiesce d'un hochement de tête, semblant se résigner à accepter votre choix sans tenter de vous en détourner. Elle vient effectuer une petite tape sur votre bras, prenant bien soin de ne pas faire souffrir d'éventuelles blessures, et vous tient ce discours, d'une voix enjouée :
Il semblerait que votre mission ait fait naître un sentiment de proximité entre vous. Vous le voyez dans ses yeux ; cette femme vous est redevable, mais vous avez aussi gagné son respect.
À ces mots, la voilà qui s'éloigne, le rythme de ses pas est marqué par le son des éclaboussures de boue sur le sentier arpenté lors de votre arrivée. C'était un beau combat, et une belle rencontre. Souvenez-vous de son nom. Ivara.
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